Mon « terrible two » ou Olivia 2.0

img_1593Durant l’été, Olivia a commencé à changer. Ce n’était plus un bébé, elle devenait une petite fille avec un caractère… bien trempé! Elle s’affirmait, usant et abusant du mot magique « non ». Après quelques semaines de tâtonnement, nous avions réussi à la comprendre et à faire en sorte que le non récurrent ne soit pas un problème explosif permanent. Je me suis dit, à ce moment là: « Alors le terrible two, c’est ça?? Rigolade, rigolade… Hahaha Hahaha! »

Le terrible quoi?

Les anglo-saxons appelle la crise des 2 ans, le terrible two (littéralement le 2 terrible). C’est une référence à cette période du développement de l’enfant où il s’oppose à tout, tout le temps. Ce passage mémorable et ô combien épuisant se situe entre 18 mois et 3 ans environ mais tous les enfants sont différents. C’est une façon de construire sa personnalité, de se différencier des adultes, de s’affirmer. C’est donc très positif! Et franchement, c’était super facile avec Olivia…005

Bah oui, parce qu’en fait, ce n’était que la pré-crise, rien à voir avec la vrai crise… Tout a commencé il y a 2 semaines environ. Je ne proposerai pas de solutions miracles dans cet article car je n’en ai tout simplement pas! J’étais désemparée, je ne reconnaissais plus mon bébé qui devient une petite fille. Je ne savais plus comment la « gérer ». C’était si facile avant. Ma patience diminuait de plus en plus vite et samedi dernier, mes larmes ont coulé…

Explosif, cocasse et épuisant!

Je sais pertinemment que ce passage est parfaitement normal et même recommandé. Cela fait partie du cours de la vie! En attendant, c’est quand même super galère à vivre. Les petites choses de la vie quotidienne comme s’habiller, se coiffer, mettre son manteau, manger deviennent subitement une épreuve psychologique voire physique. Elle est pleine de ressources pour me faire tourner en bourrique. Quand, par exemple, elle n’a pas envie de monter en voiture. Comment vous dire??? Alors, déjà, il faut arriver à l’attraper ce qui signifie qu’après avoir demandé gentiment (palier 1), négocié (palier 2), menacé (palier 3) , il me faut… courir (palier 4). Je l’attrape donc et là, elle joue au fromage coulant. Alors qu’elle était si tonique quelques secondes avant, elle se fait toute molle. Croyez-moi pour arriver à la porter quand elle joue au fromage, c’est pas facile. Et bien évidemment, au moment de la monter en voiture et de l’installer sur le siège-auto, elle ne fait plus le fromage mais la barre de fer! Ultra-rigide, elle se cambre et pour l’installer et l’attacher, c’est physique. J’en transpire encore rien que d’y penser.

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Le « non » est systématiquement énoncé sans qu’elle réfléchisse vraiment à la question posée. J’ai l’impression de lutter en permanence pour des actes si simples et si faciles il y a encore quelques semaines.

037En plus de ça, elle nous provoque pour avoir de l’attention. A partir du moment où on ne s’occupe pas d’elle pour telle ou telle raison, elle s’applique à faire tout ce qui pourrait nous faire réagir. Ses activités préférées dans ces moments là: sauter sur le canapé, jeter ses livres ou ses crayons partout, faire un maximum de bruit avec un objet, crier, appeler maman ou papa 105 fois par minute etc etc… Les conversations avec l’amoureux deviennent compliquées et je ne vous parle même pas de la préparation des repas… Si un inconnu arrivait à ce moment là, il serait surpris. Des crayons de couleurs éparpillés partout du canapé jusque dans la cuisine avec des dizaines de feuilles gribouillées partout, des gommettes collées sur la table basse et dans le tapis du salon, une petite fille de 2 ans qui saute sur le canapé cul-nu (parce qu’elle a envie de faire pipi sur le pot sauf qu’il ne se passe rien…), un papa qui tente de cuisiner et qui lui dit de s’asseoir (au départ gentiment et puis après moins gentiment) et une maman à 4 pattes qui décolle les gommettes en râlant…  Le seul point positif serait la bonne odeur qui flotte dans l’air (et le tableau familial, somme toute très drôle vu de l’extérieur)img_2003

Bien évidemment, lorsque je la vois sur le point de faire une bêtise, je la préviens de ne pas la faire. Elle me regarde droit dans les yeux et fait sa bêtise quand même! C’est un peu comme dans les westerns américains, vous savez, le moment du duel. On voit les yeux des 2 cow-boys de très très près, la musique commence, la tension monte. Elle tient une poignée de crayons dans ses mains qu’elle s’apprêtent à jeter, je lui dis non. Elle me regarde avec ses yeux noirs, déterminée à en découdre. Je la regarde en fronçant mes sourcils, j’essaye d’avoir la ride du lion la plus prononcée du monde, prête au combat. Nos regards se croisent, se jaugent. Je menace, elle ne dit rien; obstinée. Pas un mouvement ne parcourt nos corps. Elle dégaine la première et dans un geste vif et rapide jette tous ses crayons aux alentours avec un non catégorique et sonore. Duel perdu mais la guerre n’est pas finie. La morale de l’histoire, c’est que les gros yeux, ça ne sert à rien et ça creuse les rides!

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Bon là, c’est plutôt drôle quand on le lit. J’ai pris du recul en l’écrivant mais sur le coup, c’est quand même assommant et difficile à supporter sur la durée.

Quand la patience a ses limites…

En semaine, Olivia n’est à la maison que la moitié de la journée sauf le vendredi. Ce jour là, on est toutes les deux, toute la journée. Vendredi dernier a été un jour particulièrement hard! Et je peux vous dire (tout ceux qui ont des enfants de plus de 2 ans le confirmeront) qu’après plusieurs heures du traitement énoncé ci-dessus, j’avais les nerfs en pelote…

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Son attitude me déstabilise parfois, c’est tout nouveau en même temps. Mais c’est surtout mon comportement qui me bouleverse. Je crie, je négocie, je fais du chantage, je tape du pied, je met au coin, je fais les gros yeux. J’ai horreur de ça. D’habitude, je suis une maman affectueuse, plutôt patiente et souriante. Je ne me reconnais pas et je pense qu’elle doit être perdue, elle aussi.

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A côté du cocasse de certaines situations, il y a quand même des pleurs, de la colère et de la tension. Et parfois même du ressentiment. C’est dingue d’en vouloir à son enfant pour ça mais dans la tourmente, je n’ai pas pris de recul et quelque part, c’était surtout à moi que j’en voulais. Toutes ces choses négatives qui sapent le moral, répétées sur une journée entière. Ce fameux vendredi, je n’arrive pas a me souvenir de bons moments, tout n’a été que lutte. Le samedi matin, son Papa étant au travail, c’est aussi avec moi qu’elle a passé la matinée. Même combat en ce début de week-end!

Résultat des courses, lorsqu’elle a été couchée et que Papa est revenu: j’ai craqué. Tout plein de larmes de déception, de tristesse, d’amertume. Je me sentais la pire maman du monde. J’avais l’impression de l’avoir maltraité, de n’être là que pour la contrarier.

img_3025On a discuté et ça m’a fait du bien d’en parler. Maltraiter est un  mot fort et que ce soit bien clair, je ne parlais pas de maltraitance physique. Je ne lèverai jamais la main sur ma fille, j’en suis incapable. J’aurais du dire: bousculer, brusquer ou malmener, à force de cris, de chantage et de luttes. Avec du recul, finie l’auto-flagellation! On est 2 dans ce combat: elle et moi. Elle fait partie du problème (si problème il y a…) Mes réactions n’ont peut-être pas été les bonnes mais les siennes sont extrêmement dures aussi et surtout bien différentes de celles auxquelles j’étais habituée. Et comme pour tout dans la vie, il me faut un petit temps d’adaptation.

Et en réfléchissant, il y a bien eu de bons moments ce vendredi: de belles gommettes collées sur du papier, des courses endiablées  » à vos marques, prêt, partez! » autour de la table de la salle à manger et des histoires lues tendrement sur le canapé. Des rires, des jeux, de la tendresse! Comme avant…

img_3350Pour prendre le taureau par les cornes et ne plus me sentir submergée, j’ai décidé de me renseigner (et donc de prendre du recul). Quand j’ai un problème, j’achète des livres! Voilà! 😉 J’aimerais trouver des astuces pour éviter de crier ou de menacer, pour davantage de douceur et de bienveillance quand je lui demande quelque chose et qu’elle refuse.  J’ai déjà repéré plusieurs ouvrages qui pourraient m’intéresser: « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » d’Adele Faber et Elaine Mazlish ou « Parents épanouis, enfants épanouis : Votre guide pour une famille plus heureuse » d’Adele Faber. Cette Mme Faber est à priori une spécialiste internationale de la communication adulte-enfant et il y a plein d’avis positif concernant ses bouquins.

La clé, c’est d’en parler pour prendre du recul, ne pas rester seul avec ses émotions. Les choses paraissent plus petites et moins importantes quand on les regarde de haut.

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Voilà ma vie de maman en ce moment. J’espère que cet article rassurera d’autres mamans ou papas dans le même cas que moi. Si vous l’êtes, alors je vous souhaite bon courage! 🙂 Et après tout, il n’y a pas de mal à verser quelques larmes parfois pour mieux repartir! Ecrire cet article m’a permis de relativiser, de garder le moral et de me dire que je suis toujours une bonne maman et qu’elle est la meilleure des petites filles d’amour!

Et je sais que, comme à chaque fois que nos enfants franchissent une étape importante de leur toute jeune vie, on trouvera les solutions, les astuces pour les accompagner, du mieux que l’on peut. Avec beaucoup d’amour, de sourires et de patience…

Bonnes fêtes de fin d’année à tous!

A l’année prochaine.

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37 réflexions au sujet de « Mon « terrible two » ou Olivia 2.0 »

  1. C’est émouvant cet article. Et je comprends que, pour toi, en parler mais aussi écrire permet de prendre du recul pour arriver à voir le verre à moitié plein car c’est bien ça dont il est question et tu as su le faire. C’est l’apprentissage permanent d’une maman. L’amour est votre lien et tu ne peux profiter des moments positifs qu’en expérimentant aussi des moments plus compliqués à vivre. Gros bisous à vous 2 et à ta terrible two.

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  2. Le coup du fromage coulant mdr j’adore! Roméo commence aussi à s’y mettre au terrible two mais pas encore au niveau de sa cousine 😊 ça devrait pas tarder .. bon courage et gros bisous à vous 3

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      1. Je te conseille son livre « j’ai tout essayé  » : ma bible depuis les 18 mois de mon fils 😉😊 des bisous à vous. Ta fille st intelligente et pleine de vie. A nous de trouver divers moyens pour répondre aux « non » de diverses manières. J’ai toujours privilégié le dialogue et expliquer mon énervement et manque de patience par moment. . Mais aussi parfois les temps de pause pour mon fils : assis à réfléchir 🙄😉
        Joyeux Noël

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  3. Nous aussi on passe par là en ce moment. Et en lisant ces quelques lignes j’ai l impression de me voir seul avec les deux enfants hier soir (Aurélie était au boulot) avec alyssa qui a du dire 100 fois non dans la soirée. Comme tout parent on essaye de trouver des stratégies, comme poser la question inverse pour au final la arriver à ce que le non soit ce que l on voulait ! Ou essayer les questions ouvertes comme ça pas possible de dire non… Mais ça atteint parfois ses limites. Nous aussi on a lu un bon bouquin qui s appelle l éducation positive et la recommandation centrale est de responsabiliser l enfant, ainsi en se sentant un grand en capacité de décider (mais en subissant parfois les conséquences de ses décisions) c’est la qu’il se construit ! Ici encore ça marche par intermittence car nous aussi en tant que parent nous avons pas toujours la prise de recul nécessaire pour bien appliquer ce principe et on se fait vite déborder par ses émotions (avec l’envie inefficace de punir l’enfant). Bref encore bravo pour ton article, pour ton site et content que ta notoriété grandisse. Et bon courage avec Olivia dans les moments difficiles, mais les autres moments compensent largement ! Bisous Cédric

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  4. Alors comment dire?…le fromage coulant…mais comment ça me parle!!
    20 mois ici et 2 mois que le non a commencé et ça va crescendo…
    Parfois kl nous faut une demi heure pour enfiler chaussures et manteau!

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  5. Très bel article, ça me parle… Surtout la petite satisfaction quand tu penses avoir géré la fameuse crise, genre « à l’aiiiiise » alors que ce n’était qu’un avant-goût ! Faut constamment prendre du recul, voir ça comme une phase d affirmation de soi plus que d’opposition, c est épuisant. Courage !

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  6. Bonjour maman d’Olivia!
    J’arrive sur ce blog par le biais de FB.
    Notre fils a 2 ans et demi tout pile, et nous sommes en plein dedans! Contradictions, changements d’avis, provocation, humeur impérieuse et difficultés à l’endormissement. Il va jusqu’à nous crier dessus tout comme nous sommes amenés à le faire… C’est insupportable… Et du coup la remise en question de notre propre comportement est impérative puisqu’il copie ce que nous lui disons (avec le ton) pour nous le remettre dans les dents…
    Nous avons fait les ateliers Faber et Mazlish déjà mais là on a l’impression d’être sans armes…
    Si vous arrivez à trouver une technique, je prend! Mais je pense aussi que lire du Filliozat nous aidera.
    Bon courage!!

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  7. Ca fait du bien de lire l’article et les commentaires. Quelle période difficile… Ma dernière arme : menacer de jeter doudou par la fenêtre. Ça marche, mais jusqu’à quand…? En attendant, je dois toujours me coucher sur elle pendant que sa maman lui met ses chaussettes et chaussures (avant qu’elle ne retire tout dans la voiture). Le plus pénible est peut-être la condescendance des grands-parents qui pensent savoir mieux que nous. On est bien seuls dans cette période!

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  8. J’atterris ici via un partage FB.
    Je ne suis que dans la partie pré-terrible two chez moi avec mon presque 18 mois, et je suis déjà à bout de nerfs (la fatigue de fin d’année et les poussées dentaires n’aident clairement pas!)
    Bref, tout ça pour dire que : « j’ai tout essayé » d’I. Filliozat est un indispensable pour moi. Il ne règle pas tout mais donne de bonnes pistes. Et « Au coeur des émotions de l’enfant » aussi.
    Et ensuite il y a des groupes sur la bienveillance sur FB, qui sont vraiment très chouettes, et où le partage des autres permet souvent de trouver des pistes pour soi aussi. « Pour une enfance épanouie – échanges et conseils sans VEO » et « Ma bibliothèque bienveillante » . Ils me sauvent la vie régulièrement!
    Ce n’est pas facile tous les jours quand en plus les « conseils » à droite à gauche vont à l’encontre de nos valeurs éducatives par exemple (comme disait Mehdi plus haut avec les grands parents).
    Courage en tous les cas pour cette période pas facile, je n’ai vraiment pas hâte d’être au coeur de la crise ^^

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  9. Merci énormément. Cest bon de savoir que l’on est pas seuls !!! J’ai l’impression de lire mon quotidien avec mon garçon de 28 mois. Je n’en peux plu et ne me reconnaît pas. C’est une horreur !!! Jai un fils également de 7 mois et je suis épuisée !!! Papa aussi d’ailleurs. Le couple en prend un sacré coup !!!
    A certain moment jarrive à prendre du recul. Exemple hier matin je criais comme lui quand il criait « non » avec sa voix stridente, je criais « si » et il finissait mort de rire et c’est passé. Hier soir grosse grosse colère et à force de ne pas le regarder et faire comme si les cris et son comportement ne nous faisaient rien, il a lâché (mais au bout de facile 15-20min…).
    Bref je n’ai pas toujours ce recul et la relation conflictuelle quasi permanente m’épuise. J’ai hâte que cette phase terrible se termine !!!
    Merci encore pour votre article qui me rassure et me pousse à tenir bon.

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    1. Ça me fait du bien à moi aussi de savoir que plein de parents sont dans la même situation!! Contente qu’on puisse s’entraider rien qu’en en parlant!! 😁 bon courage! Que la force, l’amour et la bienveillance soit avec nous. Bonnes fêtes de fin d’année 😊

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  10. Bonjour, Bonjour,
    J’ai adoré lire votre article….comme ça me parle!!! je n’ai pas d’enfants personnellement mais 30 dans mon quotidien!!! Et oui je travaille en crèche chez lez…..18-36 mois!!!! Autant vous dire qu’en tant que professionnelles de la petite enfance, même si nous avons fait des études et tout le tralala, nos nerfs aussi sont souvent mis à rudes épreuves! Tout ça pour vous dire que les sources que vous sités comme « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » d’Adele Faber ou encore les nombreux livres d’Isabelle Filliozat sont juste….topissime!!! Nous nous appuyons beaucoup sur les écrits de ses 2 femmes dans l’établissement où je bosse!!! Ces livres aident à prendre conscience que se comportement est normal dans le développement des bambins et qu’il/qu’elle n’est pas un cas isolé. Pour finir, une phrase que j’aime bien: » Etre parents s’est faire souvent comme on peut, parfois comme on veut, mais toujours de notre mieux!!!! Il n’y a personnes de parfait fasse à cette étape difficile à passer. Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d’année et continuez dans vos démarches fassent à vos terribles two!!!

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  11. Bienvenue dans la « Cour des grands » 😉
    Super idée de se former par la lecture. Informer le père aussi s’il ne le fait pas par lui même… Le plus tôt est le mieux car ça s’améliore mais ça reste tjs difficile selon les périodes, le nb d’enfants , les circonstances de la vie…. S’entourer et partager avec des parents en chemin vers la bienveillance aussi, pr s »échanger les astuces, expériences et idées.
    Isabelle Filliozat en livres et en vidéos sur youtube, catherine dumonteil kremer aussi…qq pistes en+.
    Attention car ça derape vite…
    Brusquer et bousculer c déjà de la violence physique… Je ne juge pas. Je sais à quel point c dur!!

    Bon courage!
    Un truc qui fonctionne bien: donner le choix entre deux choses pAR ex pr que l’enfant se sente valorisé , pris en compte : elle veut jeter les crayons. « tiens tu veux m aider à les rangér là ds le pot comme ça. C toi qui fais etc » lui donner un rôle…
    Éviter le mot non soi même et dire plutôt stop mais sans colère ni menace ds la voix sans violence ms avec fermeté. Elle dira elle même moins stop.

    Si seule à la maison: sortir un max pr se changer les idées, pr l’occuper…

    Bon courage
    Mere de 3 enfants de 7/5/1 an

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  12. Merci pour ce partage…
    J’ai ri ! Beaucoup ! Parce que je revois ma fille faire exactement tout ça… j’ai une image concrète pour chaque anecdote que vous racontez.
    Et puis j’ai pleuré… parce que je viens de vivre cette journée terrible où rien n’est simple. Ma journée unique de la semaine où j’ai ma ne être juste pour moi fut un calvaire ! 1h30 pour arriver à la mettre sous la douche ce matin (on avait fait impasse sur le bain la veille au soir), et j’avais beau lui expliquer qu’elle se punissait toute seule car on ne sortirait pas tant qu’elle ne se serait pas lavée… rien n’y faisait. J’ai fini par y arriver en me radoucissant mais sans éviter quelques pleurs. Et comme ça pour tout, toute la journée
    Alors le soir ça relâche, c’est normal, trop de pression accumulée toute la journée.
    En revanche je lui parle beaucoup, lui explique beaucoup, on revient toujours sur le pourquoi maman ou papa s’est énervé à un moment, on sait aussi s’excuser quand nos réactions ont été démesurées. Aujourd’hui je lui ai parlé de la cocotte minute quand on était à table, qu’à force de mettre de la pression, ca explose, comme ses ballons de baudruche quand elle s’assoit dessus… et… étrangement, ce soir elle a décidé de prendre une douche au lieu du bain et ça a été le meilleur moment de notre journée. 15 minutes de pur bonheur et de complicité retrouvée… et oui c’est la plus merveilleuse du monde 🙂
    Je ne perds pas espoir, la mienne devrait en sortir d’ici peu, elle aura 3 ans dans 2 mois et d’ailleurs ces journées sont de plus en plus rares, mais quand il y a rechute, elle ne fait pas semblant !
    J’ai connu le craquage « je suis une mauvaise mère, elle ne m’aime pas, je fais rien correctement » aussi un samedi, aussi quand son papa est rentré de sa matinée de travail et qu’elle dormait. Il m’a juste pris dans ses bras en me disant que j’étais la meilleure maman du monde, de prendre mon après-midi pour moi, qu’il s’occuperait d’elle pour le restant de la journée et c’est tout ce dont j’avais besoin. Alors merci aussi aux papas à l’écoute des mamans débordées qui prennent le relai naturellement.
    Bref, merci, ce soir je me sens moins seule !

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    1. Votre commentaire me touche beaucoup parce que la soirée a été rude et que je suis arrivée au bout de ma patience. Quoique je fasse ou dise, elle est en opposition constante! Ce n’est même plus rationnel: elle demande un verre d’eau, je lui donne et la elle me dit qu’elle n’en veut pas! Et ça plusieurs fois de suite pour absolument tout… En ce moment, Papa ne peut pas prendre le relais car elle me réclame moi!!! C’est compliqué quoi. En tout cas, merci beaucoup de m’avoir rappelé que ce n’est qu’une période transitoire! 😃😃 Je l’aime à la folie mais elle met mes nerfs à rude épreuve! Bon courage à nous toutes! 😊😋

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